déprédateur, trice
nm et nf (dé-pré-da-teur, tri-s')
- Celui, celle qui fait des déprédations.
Déprédateurs du peuple et fiers tyrans des rois
. [Voltaire, Sophon. IV, 3]Je sais bien qu'il y a de fameux déprédateurs qui redoutent la vertu éclairée ; je sais que des fripons murmurent contre le bonheur public
. [Voltaire, Correspondance]Il sera encore plus difficile de crier efficacement économie à nos déprédateurs que de crier modération à Voltaire et de le persuader
. [D'alembert, Lett. au roi de Prusse, 8 nov. 1771]On le retrouve aussi [Philippe le Bel, au Purgatoire de Dante] dans ce déprédateur effronté qui, non content d'avoir, nouveau Pilate, fait prisonnier le Christ dans son vicaire, entre à pleines voiles dans le temple
. [Histoire littéraire de la France]Adj. Ministre déprédateur.
Elle [la Grande-Bretagne] avait été longtemps esclave des héros déprédateurs des sept montagnes [les Romains]
. [Voltaire, La princesse de Babylone]L'histoire, ainsi que les nations déprédatrices et conquérantes, semble avoir pris pour règle d'équité le mot de Brennus : Vae victis (malheur aux vaincus)
. [Marmontel, Éléments de littérature]Les peuples ne voulaient plus travailler pour des étrangers déprédateurs ou pour des oppresseurs domestiques
. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]
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